Prendre le pouvoir sur son image

#43 Ou l'art d'avoir un branding unique et puissant

oct. 11, 2024

Hello hello !

Bienvenue dans cette 43e édition de Toutes Puissantes, et première de la rentrée ! Nous sommes 2355 ! Que tu sois ici depuis le début ou que tu viennes de nous rejoindre, mille mercis de me lire.

Photo souvenir avec Elise et quelques unes des membres fondatrices du Club, prise à l’occasion du Dîner de Pouvoir

Ces dernières semaines ont été très très actives de mon côté, et ce n’est pas peu de le dire. En septembre nous avons inauguré le Club de Pouvoir avec le Dîner de Pouvoir, qui a rassemblé les premières membres. Et lundi, nous lançons le Séminaire de Pouvoir, où nous accueillerons pendant deux jours les nouvelles membres qui nous rejoignent, pour une expédition d’une année.

Durant ces semaines intenses, j’ai mis de côté cette newsletter et le podcast du même titre. Alors aujourd’hui c’est avec joie que je reprends la plume ici, pour parler d’un sujet qui me tient particulièrement à coeur en plus : le branding, en tant que femme, a fortiori passé un certain âge. C’est parti !

Si tu me découvres, voici les liens importants pour apprendre à me connaître et aller plus loin :

Lire les témoignages de mes clientes.
Découvrir comment travailler ensemble en individuel, ou via le Club de Pouvoir.
Découvrir et t’abonner au Podcast Toutes Puissantes !

Au programme

L’âgisme envers les femmes
Clarifier son image
Apprendre à (vraiment) se différencier
Passer de la théorie à la pratique
Conclusion

1. L’âgisme envers les femmes

“Je ne me maquille pas, j'ai bientôt 44 ans et je ne me colore plus les cheveux, est-ce foutu pour moi au travail ?”

Voilà la question cash que m’a posée une auditrice du podcast "Toutes Puissantes !".

Et elle a raison de se la poser :

🔻 Les femmes qui ne se maquillent pas sont vues comme moins sympathiques, moins fiables et moins compétentes au travail que celles qui se maquillent (étude d’Harvard et de l’université de Boston).

🔻 Les femmes qui refusent de se colorer les cheveux sont stigmatisées et vues comme moins compétentes que les autres (étude de l’Université d’Exeter)

🔻 Dès 40 ans pour les femmes (contre 45 pour les hommes), l’âgisme se fait sentir au travail, avec moins de possibilités de promotion ou de formation.

Alors dans ce contexte, quand on est une femme, passé 40 ans, qu’on ne se colore plus les cheveux et qu’on ne se maquille pas, est-ce que c’est foutu au travail ?
Doit-on choisir entre l’authenticité et l’employabilité ?
Comment non seulement assumer pleinement les cheveux gris et le no-makeup, et même en faire une force, par le biais du personal branding ?

Dans l’épisode 7 du podcast “Toutes Puissantes !”, j’explique

la triple peine que vivent les femmes qui décident de ne pas se colorer les cheveux et/ou se maquiller au travail,
les 2 erreurs de branding que je vois régulièrement,
et la stratégie que je préconise.

Le tout en 7 minutes chrono !

Et dans la suite de cette newsletter, voyons voir comment mettre cette stratégie en pratique, concrètement !

2. Clarifier son image

S’il y a bien un thème qui revient régulièrement avec mes clientes, c’est celui du personal branding. Quelle image de moi je renvoie au monde ? Comment mes collègues, mes supérieurs ou mon réseau me perçoivent-ils vraiment ?

Mes clientes se sentent souvent perdues et ne savent pas par où commencer.

Ça tombe bien, aujourd’hui on pose les bases.

Le personal branding, ce n’est pas juste savoir se vendre. C’est savoir qui l’on est, accepter pleinement ce qui nous différencie et décider comment on souhaite être perçue.

Carla Harris, une véritable icône en matière de leadership et de différenciation, le dit mieux que personne : “Vous devez investir autant d’énergie à gérer votre perception que vos performances. Car ce sont vos performances qui vous mettent en course, mais c’est votre image qui vous fait gagner.”

Activité 1 - Analyse ton branding avec l’Œil Analytique

(Inspirée de Maud Alavès)

Cet exercice est conçu pour t’aider à clarifier comment tu souhaites que les autres te perçoivent et identifier les éléments concrets pour atteindre cette image.

1. Définis ton image idéale : Liste 5 adjectifs qui décrivent comment tu souhaites être perçue (par exemple : audacieuse, visionnaire, accessible, etc.).

2. Inspire-toi des autres : Pour chaque adjectif, liste 5 personnes qui incarnent cette qualité.

3. Analyse : Note pourquoi ces personnes te semblent correspondre à ces adjectifs. Par exemple : “Elle me paraît visionnaire parce qu’elle aborde des sujets complexes avec simplicité et inspire des actions concrètes.”

Objectif : Identifier les éléments concrets que tu peux intégrer à ton image pour te rapprocher de ta perception idéale.

3. Apprendre à (vraiment) se différencier

Se différencier, c’est l’art de trouver ce qui nous caractérise et nous différencie des autres. Les femmes que j’accompagne me disent souvent : “Ça a l’air facile pour toi, mais moi, je n’ai aucune idée de ce qui me différencie.”

Elle cherchent dans leurs expériences passées : les points communs, les projets qui les ont animées, les taches où elles excellent. Mais elles ne sont jamais vraiment satisfaites.

Je vais te confier pourquoi.

C’est parce qu’elles cherchent au mauvais endroit.

Ton point le plus différenciant ne se trouve pas dans ce que tu fais, mais dans qui tu es.

Et en particulier, les éléments les plus différenciants sont souvent pointés du doigts quand on est plus jeune : parce que, justement, ils nous différencient tant.

C’est pour ça que c’est là qu’il faut aller chercher : les caractéristiques personnelles, les traits de caractère, voire les détails physiques que l’on a souvent pointés chez toi.

Activité 2 - Trouve ta meilleure différenciation

1. Liste 3 éléments de toi qui te gênent ou te mettent mal à l’aise.

2. Demande-toi : "Et si c’étaient justement ces éléments qui faisaient de moi quelqu’un d’unique ? Comment pourrais-je les réintégrer dans mon image personnelle et professionnelle ?"

3. Réécris une affirmation positive pour chaque élément.

Mon exemple personnel :

Mon look androgyne : On m’a souvent qualifiée de “garçon manqué”. Ça a longtemps été pénible pour moi de devoir corriger les inconnus qui, régulièrement, me mégenraient (dans les années 90), et ça m’a fait douter de moi. Pourtant, aujourd’hui, j’en ai fait ma marque de fabrique : chemises, vestes structurées, cheveux courts. C’est une force, car ça me rend unique et reconnaissable, et que ce sont les tenues et le look dans lesquels je me sens le plus confortable.
Mon énergie “directe” : On m’a reproché de ne pas être assez douce ou féminine. Plutôt que de chercher à me transformer, je revendique aujourd’hui cette intensité comme une qualité qui me permet de foncer, de mener des projets ambitieux, et d’inspirer d’autres femmes à être elles-mêmes et s’assumer pleinement !

Il y a quelques années, une cliente partageait avec moi que toute sa vie on lui avait reproché d’être “trop gentille” et “trop douce”, et qu’elle avait passé beaucoup de temps à essayer de l’être moins. Le jour où elle a assumé ces traits et en a fait sa marque de fabrique, elle a gagné en confiance, en estime, et sa carrière a pris une nouvelle trajectoire ! (je crois qu’elle me lit en plus ;) ).

Et toi ? Quels éléments souhaites-tu revendiquer, et (ré)intégrer dans ton branding ?

4. Passer de la théorie à la pratique

Une fois qu’on a identifié ces éléments différenciants, et le fait de ne pas se colorer les cheveux ou qu’on ne se maquille pas en fait peut-être partie, comment les intégrer à notre branding ?

Activité 3 - Mise en pratique

1. Analyse ta photo de profil : est-elle alignée avec l'image que tu souhaites véhiculer de toi ?

2. Fais analyser ta photo par 3 personnes de ton entourage et demande-leur de lister 5 adjectifs que l'image leur inspire. Ton objectif est que cette liste soit un maximum alignée sur ta liste (cf. activité 1)


3. Identifie un choix que tu as fait (arrêter de te maquiller, te couper les cheveux courts, etc.) que tu as du mal à assumer pleinement. Réfléchis à ce que ce choix dit de toi : Quelles sont les qualités associées (confiance en soi, authenticité, courage de dévier des normes) ? Transforme ce choix en force en le communiquant de manière affirmée.
 
Exemple : “Je me suis fait couper les cheveux court pour montrer à mes filles que la féminité ne tient pas à la longueur des cheveux (et parce que j'en avais marre de passer tant de temps à me laver les cheveux aussi)”

Concrètement, ces éléments :

On les intègre à nos photos pro : une image en dit plus long que 1000 mots. Si ce qui s’en dégage n’est plus aligné avec ce que tu veux renvoyer, c’est qu’il est temps d’en changer.
On les intègre à notre discours : la manière dont on s’introduit (écrit ou oral) ou qu’on a de parler de soi, y compris avec humour. Exemples :
- “On dit de moi que je suis pleine d’énergie”,
- “J’ai la sagesse qui va avec mon âge et mes cheveux gris”
- “Comme vous le voyez j’ai des cheveux gris. C’est pas parce que mon coiffeur est en vacances, mais c’est par choix, pour affirmer que mon expérience vaut plus que l’apparence.”
On les intègre dans tous les aspects de notre comportement. Et je laisse la Queen Carla Harris développer ce point en vidéo.

5. Conclusion

Notre branding n’est pas juste écrit sur un papier, nous devons l’incarner dans notre corps pour qu’il soit crédible. C’est pour cela que pour mes clientes, j’inclus dans mes accompagnements de 6 mois et plus un coaching en image. Je te rassure ce n’est pas moi qui le réalise, c’est une consultante en image avec qui je collabore. En effet, après avoir passé plusieurs mois à faire émerger la version de soi qui était à l’intérieur, mes clientes viennent renforcer leur nouvelle identité en travaillant sur l’image qu’elles dégagent d’elles, et en l’alignant avec qui elles sont.

Pour te différencier en te sentant résolument toi-même,

Pour incarner tes valeurs de l’intérieur et que ça se voit à l’extérieur,

Pour assumer tes cheveux gris

Pour passer au niveau supérieur de ta carrière grâce à un branding impactant, réserve un bilan offert, et transformons ça ensemble : j’ai hâte de t’accompagner.

Je m'assume !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Si tu as lu jusqu’au bout, mets-moi un coeur au bas de ce post, ça me fera très plaisir.