Hello hello !
Bienvenue dans cette 51e édition de Toutes Puissantes ! Nous sommes 2969. Que tu sois une lectrice assidue ou une nouvelle abonnée, merci d’être là. C’est un plaisir de partager cet espace avec vous toutes.
2025 a commencé fort, comme vous en avez été témoins.
Aujourd’hui je souhaite célébrer le meilleur de ce début d’année !
La semaine dernière avait lieu le Séminaire de Pouvoir qui marquait le début de la nouvelle cohorte du Club de Pouvoir ! Nous avons rencontré les nouvelles membres qui nous rejoignent, et partagé ensemble un moment très spécial, que nous avons conclu par un dîner somptueux dans un cadre magique.
J’affectionne particulièrement ces rencontres, j’en ressors toujours nourrie, inspirée, déterminée et pleine de reconnaissance.
Pour rejoindre la prochaine cohorte du Club (qui sera lancée en mars 2025), c’est par ici.
L’autre bonne nouvelle, c’est que j’ai pu retrouver mon compte LinkedIn, grâce à l’aide de mon avocate !!! Merci pour vos messages et votre soutien.
Et je célèbre aussi la grande décision qui ressort des épisodes moins fun des dernières semaines, c’est de reprioriser Mes contenus : podcast et newsletter, et de créer un autre canal sur cette newsletter, sur lequel je partagerai des choses plus personnelles (notamment sur l’expérience que j’ai vécue).
Suite à ces rappels que la lumière est partout autour de nous, quoi qu’il arrive, Place au sujet du jour. C’est parti !
Si tu me découvres, voici les liens importants pour apprendre à me connaître et aller plus loin :
Lire les témoignages de mes clientes.
Découvrir comment travailler ensemble en individuel, ou via le Club de Pouvoir.
Découvrir et t’abonner au Podcast Toutes Puissantes !
Au programme
Story time
Les 3 stratégies pour dire non.
Construire tes politiques personnelles
Conclusion
1. Story time
Fin 2023, je me suis embourbée dans une relation amicale qui ne me convenait pas du tout. Parce que je n’ai pas su dire non.
C'était une récente amitié : nous avions commencé à passer du temps ensemble à peine en septembre.
Cette personne me sollicitait régulièrement pour des conseils ou de l'aide.
Je me rendais disponible pour elle, même quand je ne l’étais pas.
J’avais l’impression qu’elle en avait vraiment besoin.
Elle demandait plus.
Et j'avais l'impression que c’était une fuite en avant : plus je donnais, plus elle demandait.
Plus elle demandait, moins j’arrivais à dire non. 🤯
Alors j’ai commencé à redouter de passer du temps avec elle.
À ne pas répondre à ses messages.
Je l'évitais.
Jusqu’à un point de rupture où j'ai tout coupé pour me protéger (aka je l’ai ghostée).
Et je n’en suis pas fière.
J'ai perdu cette amitié.
Tout ça parce que je n’ai pas su dire non assez tôt.
Je me suis longtemps demandée ce qui s'était passé : je suis quelqu'un de plutôt assertive, assez claire avec mes limites. C'était une amitié récente.
Et pourtant j'ai glissé insidieusement.
Parce que si on sait toustes que dire Non est une compétence clé, ça n’en est pas plus facile pour autant.
Alors dans l’épisode 13 du podcast "Toutes Puissantes !", j’ai voulu explorer cette problématique en répondant aux questions suivantes :
⚪ Pourquoi dire non est si difficile (et pourquoi c’est encore plus compliqué pour les femmes) ?
⚪ Quelle sont les erreurs classiques que l’on fait en tentant de dire non ?
⚪ Et enfin, comment dire non tout en restant alignée avec nos valeurs et en maintenant nos relations ?
C’est épisode est une pépite. Et ce n’est pas (que) moi qui le dis :
PS : Si toi aussi, comme cette auditrice, tu as aimé cet épisode, je compte sur toi pour me mettre 5 étoiles sur Apple Podcast. Ça m’aidera à le faire découvrir, et aussi pour noyer le vote 1* de mon cher détracteur (que je ne digère toujours pas !).
Alors, comment dire non tout en restant alignée avec nos valeurs et en maintenant nos relations ?
2. Les 3 stratégies pour dire non
#1 - La règle de base
Cette règle permet de répondre à la question : Quand dire non ?
Elle s’exprime de 2 manières, qui reviennent au même :
Si ce n’est pas un “100% oui”, c’est un non.
Si tu n’arrives pas à te décider, c’est un non.
S’il y a la moindre hésitation dans ton corps (sachant que le corps inclut la tête), c’est qu’il n’y a probablement pas un alignement parfait entre tes valeurs, tes besoins et tes désirs.
Dire oui dans ces situations va t’habituer à ce désalignement, et ce sera de plus en plus difficile de le percevoir.
La bonne nouvelle, c’est que tu peux te réhabituer progressivement à honorer ton corps, tes besoins, désirs et valeurs. (en ne disant oui que si c’est un 100% oui.)
#2 - Le report stratégique
Cette stratégie permet de répondre à la question : si j’hésite, mais que je n’arrive pas encore à dire non (mais j’ai bien compris que je ne veux pas dire oui), je fais comment ?
La réponse : Tu ne réponds pas sur le moment.
En disant :
“Laisse-moi y réfléchir et je reviens vers toi.”
“J’ai pour règle de ne jamais répondre immédiatement à une proposition.” (ici on combine les clés 2 et 3)
“J’ai besoin de temps, pour quand as-tu besoin d’une réponse ?”
Cela donne de la distance et te permet de considérer la demande sans pression.
#3 - Les politiques personnelles
Cette stratégie, théorisée par Vanessa Patrick, professeure et chercheuse, dans son livre “The Power of saying No” permet de répondre quand tu veux dire non mais ne sais pas comment.
Il s’agit de convertir tes nons en des règles simples et claires basées sur tes valeurs.
Exemple (classique) : On te demande si tu peux rester pour la réunion à 18h.
Plutôt que de répondre : “Non, je dois aller chercher Prune et Matis à l’école à 17h30.” au risque de passer pour la maman de service sur qui on ne peut jamais compter (toi même tu sais).
Convertis ton non en une règle personnelle : “Non, je ne travaille pas après 17h30.”
Tu ne te justifies plus, tu partages les règles du jeu d’accès à ta personne. Et comme l’être humain raffole de certitude, les personnes qui ont des “règles personnelles” sont souvent très respectées, car très prévisibles.
En bonus, plus tu conscientises et diffuses ces règles de manière transparente, plus ça réduira les demandes non alignées, parce que les gens pourront diffuser tes règles à ta place !
Alors comment mettre en place tes politiques personnelles ?
3. Construire tes politiques personnelles
Dans un premier temps, identifie puis liste les moments où dire non pose problème :
Ton refus a été remis en question.
Tu as accepté des choses qui n’étaient pas un 100% oui.
Tu aurais aimé dire non mais n’y es pas arrivée.
Face à des sollicitations répétitives.
Par exemple, pour ma part, j’ai identifié progressivement les situations suivantes :
Liste des moments problématiques :
- Si je peux décaler la session à lundi.
- Répondre au téléphone (oui je fais partie de ces personnes qui ont aujourd’hui horreur de répondre au téléphone. Non je n’étais pas comme ça à 20 ans)
- Les sollicitations pour des conférences gratuites (ou pas à la hauteur du marché, ni de la valeur de mon travail).
- Les sollicitations via les RS (parfois d’inconnues) pour “échanger” ou prendre un café.
Autres exemples :
- Demande de prêt d’argent.
- Demande de remise.
- Goûter mon plat.
Puis, pour chaque cas, réfléchis à une règle personnelle qui pourrait guider tes décisions à l’avenir. Cette règle peut se fonder sur une valeur, un besoin ou une envie. Si tu sens qu’elle va à l’encontre des normes sociales, grossir le trait ou ajouter une touche d’humour aide généralement à faire passer la pilule.
Exemples de règles personnelles :
- Je prends des appels de coaching 3 jours par semaine : mardi, mercredi matin et jeudi.
- Je ne réponds jamais au téléphone.
- J'ai pour principe de ne jamais travailler gratuitement.
- J'ai un emploi du temps extrêmement chargé. Je suis obligée de refuser toutes les demandes de networking (hormis clientes) pour pouvoir me concentrer sur l'avancée de mes projets.
- J'ai pour principe de ne pas prêter aux proches.
- J'ai pour principe de ne pas offrir de remise lors d'un premier achat.
- Je fais partie de ces gens qui font plat à part : je ne goûte jamais les plats des autres, et je ne fais jamais goûter mes plats.
Une fois tes règles personnelles établies, tu peux les partager :
Soit à la prochaine sollicitation, pour dire non.
Soit de manière préventive, pour prévenir les gens de comment tu fonctionnes. C’est très stratégique de le faire dans le cadre pro, pour éviter les situations où tu dois dire non, et dans les situations où ton comportement dévie des normes sociales attendues, pour affirmer ton personnage dès le début, et éviter de te retrouver dans une situation de “Social Ask” embarrassante (comme expliqué dans le podcast).
4. Conclusion
Si je me projette à nouveau en septembre 2023, ces trois clés m’auraient vraiment servi. Je réalise à quel point j’ai dit oui par défaut dès le début, et parfois j’ai proposé des choses à cette personne alors que rien ne m’y obligeait (rencontres, faveurs), qui ont été le point de départ de la fuite en avant. Déférer m’aurait permis de répondre à l’écrit plutôt qu’au téléphone (je n’aurais probablement même pas répondu !).
Et puis bien sûr, j’aurais pu expliquer mon comportement avec mes règles personnelles.
J’appliquais déjà ces 3 clés dans d’autres domaines, et probablement que toi aussi. C’est juste qu’il y a des zones de notre vie, ou des personnes de notre entourage, avec qui c’est un peu plus émotionnel, et où l’on n’est pas aussi confiante, ou en sécurité, que dans le reste de notre vie. Même en tant que coach !
Et si tu veux te faire accompagner sur ces zones-là, je suis là pour ça.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Si tu as lu jusqu’au bout, mets-moi un coeur au bas de ce numéro, ça me fera très plaisir.
Bonjour
Merci pour ces règles qui paraissent si simple à mettre en place une fois connues
Merci Kaouthar pour ce numéro.