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Au programme
Aux nouvelles
La rivalité féminine
Pourquoi la sororité n’est pas du luxe
Conclusion
1. Aux nouvelles
Cette semaine il s’est passé plein de très belles choses. J’en célèbre en particulier deux ici :
Jeudi j’ai eu la joie de me rendre à l’École Polytechnique, à deux pas de là où j’ai fait mes études d’ingénieur il y a 15 ans (Supelec). J’y étais pour former les élèves doctorantes ainsi que les enseignantes chercheuses à prendre leur place dans un environnement professionnel masculin. Cette formation, c’est celle que j’aurais rêvé avoir quand j’étais salariée. Mais elle n’existait pas, alors je l’ai créée :
Comment reconnaître les signaux faibles d’insécurité.
Comment gérer ses émotions et revenir au calme en 5 secondes.
Comment se détacher émotionnellement de conversations problématiques.
Comment garder son calme face aux micro-agressions, et y répondre de manière adéquate, de manière professionnelle et assertive.
Cette formation d’une demi-journée propose des activités pratiques, des outils concrets et actionnables, et des bases scientifiques pour comprendre ce qui se joue dans notre corps et notre cerveau.
Vous êtes nombreuses à avoir adoré les numéros de ma newsletter consacrés à la régulation nerveuse (ici et là), la force du langage non-verbal (ici et là) et l’art de la répartie, et cette formation en est la continuité.
Contactez-moi pour donner aux femmes de votre entreprise tous les outils pour qu’elles aussi puissent prendre toute leur place, avec calme et dans la paix.
Mercredi, j’étais invitée sur le plateau de BFM Business (replay ici) pour parler entre autres de rivalité féminine. Ça m’a donné l’idée d’aborder ce sujet dans l’épisode de podcast de la semaine ainsi que dans ce numéro.
2. La rivalité féminine
"Dans ma carrière, celles qui m’ont mis le plus de bâtons dans les roues étaient des femmes. Pourquoi personne ne parle de rivalité féminine ?"
C'est la question que m'a posée mercredi Sandra Gandoin sur le plateau de BFM Business.
Et ça rejoint les résultats d’une étude américaine réalisée en 2021, qui a mis en évidence le fait que lorsque les femmes ont des comportements de harcèlement, elles s’en prennent majoritairement à d’autres femmes (65 % des cas).
NB : les hommes aussi s'en prennent majoritairement aux femmes 😑.
Pourtant une autre étude américaine, qui a demandé à des hommes et des femmes d'évaluer différentes compétences de leurs collègues, a, elle, mis en évidence que les femmes notent mieux les autres femmes sur tous les critères.
✳ Alors, cette rivalité féminine : est-ce un mythe, ou une réalité ?
✳ Si c'est un mythe, qu'est-ce qui fait qu'il persiste tant ?
✳ Et comment en sortir ?
Ce sont les questions auxquelles je réponds dans l’épisode de podcast “Toutes Puissantes” du jour, en 7 min chrono.
👉 Voici le lien pour écouter cet épisode : ici.
Tu l’auras compris, la rivalité féminine n’existe pas “plus” que la rivalité masculine ou inter-sexe, mais elle a été ancrée dans nos imaginaires via des récits et des biais cognitifs. Et pour en sortir, il est temps de se ré-approprier le concept de sororité.
3. Pourquoi la sororité n’est pas du luxe
Il est établi pour tout le monde que, pour qu’une femme puisse évoluer dans sa carrière, elle a besoin de développer son réseau professionnel.
Par ailleurs, comme les positions de pouvoir sont plutôt occupées par des hommes, il est aussi plutôt clair qu’une femme a intérêt à développer un réseau de personnes de pouvoir, c’est-à-dire d’hommes.
À ce compte, on pourrait se dire, et c’est le raccourci que j’entends parfois, que les femmes perdraient leur temps à développer un cercle féminin, car il ne lui serait d’aucune utilité. Pourtant ce serait une erreur.
En effet, une étude de 2019 a démontré un résultat absolument fascinant : les femmes qui ont à la fois un réseau étendu professionnel mixte ET un cercle rapproché exclusivement féminin ont 2.5 fois plus de chances de trouver un poste plus élevé que les autres. Plus leurs liens sont étroits avec les femmes de leur cercle intime, plus leurs chances sont grandes.
Car ces liens leur permettent de partager entre elles des informations clés, des contacts précieux, et de se référer mutuellement.
J’en ai fait moi-même l’expérience. En mars 2023, je débarquais sur LinkedIn, mais aussi sur le marché français du coaching professionnel (je revenais en France après une absence de 13 ans), et je sortais de congé maternité. J’étais pas franchement au sommet de la gloire (euphémisme).
Ma première priorité a été de me constituer ce cercle rapproché de femmes entrepreneures, et c’était un de mes objectifs en rejoignant à l’époque le bootcamp Ramen Ta Fraise de Nina Ramen. Je me souviens avoir expliqué à une amie qui me demandait si le prix en valait la chandelle : “Je veux que Nina connaisse mon prénom et qu’elle ait mon 06, et ça, ça n’a pas de prix !”
Si tu suis un peu les contenus de Nina Ramen, tu sais que j’ai rempli ces objectifs, et bien plus encore, puisque je me suis constitué un premier cercle intime de femmes, qui m’a permis d’accélérer la croissance et la visibilité de mon business : conseils avisés, recommandations de prestataires (et prestataires eux-mêmes), partage d’infos clés (nos prix, les prix du marché, les stratégies gagnantes).
Depuis, mon cercle intime de femmes s’est élargi, et notre union fait notre force.
C’est pour cela que j’avais TANT à coeur de créer le Club de Pouvoir : pour permettre à des femmes qui évoluent à des postes de dirigeantes et cadres dirigeantes (peu importe le secteur), qui se sentent isolées, de se réunir autour de valeurs en commun, et de nouer des alliances fortes pour avancer plus vite et plus loin, ensemble.
Je suis fière d’avoir concrétisé ce rêve, grâce à la sororité, en m’associant avec Élise, qui fait bien sûr partie de mon cercle rapproché.
Et je suis encore plus fière de voir les liens forts se créer entre nos membres :
Des dîners impromptus,
De l’entraide pour préparer un entretien,
Partager le contact d’une psy ou d’un agent immobilier,
Inviter la cordée à une soirée privée.
C’est là que je sais que nous sommes en train de construire quelque chose de plus grand que nous : un cercle de partage et aussi d’influence 100% féminin, qui profite à chacune de nos membres.
Le Club rouvre ses portes en janvier 2025 et pour rejoindre ce groupe de femmes (et avoir nos 06 !), tout commence ici, en rejoignant la liste d’attente pour recevoir toutes les infos :
PS : Si tu doutes de ta légitimité à nous rejoindre, contacte-moi.
4. Conclusion
Professionnellement tu te sens peut-être seule, isolée, en manque d’information, face à un groupe de personnes qui a l’air soudé et puissant.
C’est le signe que tu as besoin d’un boost de sororité.
Toutes les femmes que je connais qui y ont goûté ne peuvent plus s’en passer.
Je te souhaite de trouver (ou de créer) le cercle intime féminin où tu puisses échanger en toute transparence, te nourrir, t’inspirer, te sentir soutenue.
De mon côté il n’y a pas un jour où je ne ressens pas de la reconnaissance pour toutes les femmes incroyables qui m’entourent.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Si tu as lu jusqu’au bout, mets-moi un coeur au bas de ce post, ça me fera très plaisir.